mercredi 25 février 2009

Synthèse en langue orale



Dans le cadre du cours d’Expression orale et expression écrite nous sommes amenés, en tant que futurs enseignants, à développer de nombreuses compétences professionnelles et de communication orale et écrite. Évidemment, le but est de faire de nous des enseignants consciencieux, responsables, efficaces, mais surtout capables de créer des situations d’apprentissage tout en s’exprimant de façon convenable. Pour atteindre cet objectif, dans la première partie du cours (bloc en langue orale), nous avons étudié plusieurs faits de la langue orale (anglicismes, éléments prosodiques, etc.) et nous avons fait des discussions afin de s’auto-évaluer et être évaluer par nos pairs sur notre maîtrise de la langue.

Maintenant que cette partie du cours est terminée, je vous présente une synthèse de celle-ci. Vous y trouverez les différents éléments sur lesquels nous devions porter une attention particulière tels que les apprentissages effectués, les compétences langagières orales développées et les compétences professionnelles travaillées.
Apprentissages effectués

Tout au long du cours, nous avons eu la possibilité d’ajouter de nouvelles connaissances à notre bagage. À d’autres occasions, les différentes situations d’apprentissage nous amenaient simplement à rafraîchir certaines notions déjà apprisses. Pour ma part, les diverses explications sur les faits de la langue ainsi que les activités en lien, m’ont permis de faire de nombreux apprentissages. Dès le premier cours, je pris conscience de ces nouvelles acquisitions. J’ai vu, d’abord, que la situation de communication comporte divers éléments (émetteur, référent, etc.). Ensuite, que les enseignants devaient posséder certaines qualités de communicateur telles qu’une bonne prononciation et un bon rythme. En lien avec cela, nous avons pu observer, à l’aide de différents scénarios, les qualités et les défauts de certaines personnes en tant que communicateurs. En outre, nous avons vu, en classe, les différents registres de langue (populaire, soutenu, etc.) Aussi, nous avons appris, grâce à une activité de transcription phonétique, à faire le lien entre la langue écrite et orale. Durant cet exercice, nous devions transcrire des mots à l’aide de l’alphabet phonétique. Également, nous avons eu la chance d’évaluer des discussions entre des élèves du secondaire. D’ailleurs, une grille d’évaluation a été fournie à cet effet. Durant le déroulement de cette activité, nous avons pu constater que cette nouvelle grille d’évaluation comportait les mêmes critères, sans être aussi précis, que celle que nous utilisions. Au reste, nous avons abordé le sujet des anglicismes. Ceux-ci, divisés en cinq grandes catégories (anglicismes de mot, orthographiques, syntaxiques, sémantiques et typographiques), se faufilent fréquemment dans notre discours ou dans nos écrits. Il faut en prendre conscience et les utiliser à bon escient. Enfin, nous avons vu l’évolution de la grammaire à travers les siècles et que celle-ci portait sur la phrase, mais aussi sur le texte. D’ailleurs, nous avons terminé le dernier cours du bloc en langue orale en regardant les différentes composantes de la grammaire de texte. En effet, nous avons compris que pour qu’un texte suscite de l’intérêt et qu’il soit compréhensible, l’auteur doit évidemment suivre des règles fondamentales. Que ce soit au niveau de la cohérence, de l’organisation graphique et de l’intégration des informations, il est important de respecter le code établi en matière d’écriture.


Compétences langagières orales


Le développement des compétences langagières représente une bonne partie du cours de communication. Les discussions sont un bon moyen pour mettre en pratique ces habiletés. Suite aux diverses discussions, je crois que je me suis améliorée à ce niveau, mais qu’il y a toujours place à amélioration.


Premièrement, au niveau de la compétence communicative, j’ai pu remarquer certaines forces et faiblesses. J’ai pu observer que je gesticulais beaucoup, mais que cela devenait répétitif. De plus, je dirigeais beaucoup les discussions. En effet, j’utilisais divers moyens pour parvenir à cela tels qu’amener toutes les personnes à participer à la discussion et poser plusieurs questions. Finalement, j’ai réussi à faire preuve d’une bonne écoute. Les hochements de la tête et les reprises des idées de mes collègues en témoignent.


Du côté de la compétence discursive, je n’ai que très peu de problème à soulever. En gros, j’étais bien préparée à chaque discussion. La lecture des textes était faite et des questions pertinentes étaient préparées en avance. Durant les discussions, j’amenais souvent de nouvelles idées et celles-ci étaient toujours bien structurées. Aussi, à travers tout cela, je crois avoir largement donné mon opinion sur les divers sujets discutés. Bref, j’ai grandement participé aux discussions.

Au niveau de la compétence linguistique, je présente de nombreuses forces, mais une grande faiblesse. On me considère comme une personne de très animée lorsqu’elle parle. Lorsque je dis «animée», cela signifie que je parle fort, je gesticule beaucoup et j’exprime mes réactions à l’aide de mon non verbal (expressions faciales, positions des mains, etc.). Par contre, là n’est pas ma faiblesse. Généralement, dans mon discours, j’utilisais un bon registre de langue, mais, à quelques occasions, il se faufilait dans celui-ci des expressions dites familières telles que «j’vous» et «y’en a ». D’ailleurs, l’enrayement des mots familiers fut le défi que je m’étais imposé pour toutes les discussions.

Compétences professionnelles

Évidemment, le cours de communication nous amène à développer quelques compétences professionnelles. Il vise particulièrement les compétences un, deux, onze et douze. De mon côté, j’ai surtout travaillé les compétences deux et onze.

D’abord, la compétence deux, c’est-à-dire communiquer clairement et correctement dans la langue d’enseignement, à l’oral et à l’écrit, dans les divers contextes liés à la profession enseignante , était particulièrement importante pour moi. Mon principal moyen pour travailler cette compétence était d’améliorer la qualité de mes propos en éliminant les expressions familières de mon discours. Pourquoi un tel effort? Parce que je pense que le but principal du cours d’Expression orale et expression écrite est de nous aider à atteindre une certaine qualité de la langue afin de bien communiquer avec nos futurs élèves. De même, si nous considérons les enseignants comme des «passeurs culturels», il est très important que ceux-ci maîtrisent bien la langue, car celle-ci est un élément culturel primordial et distinctif du Québec.


Ensuite, j’ai beaucoup travaillé la compétence professionnelle onze qui affirme que nous devons nous engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel. Pour faire cela, j’ai tout simplement participé au cours dans lequel nous faisions de nombreux apprentissages utiles à ma formation d’enseignant. À travers tout cela, je crois avoir fait preuve d’une grande volonté d’apprendre.

Conclusion

En résumé, la première partie du cours de communication nous a permis de perfectionner nos compétences professionnelles et langagières orales. Également, nous avons fait plusieurs apprentissages significatifs. Cette synthèse qui est un bon outil pour voir où nous en sommes dans notre cheminement me permet de voir, en gros, mes points forts et mes points faibles au niveau de ma maîtrise de la langue. Puisque nous en sommes qu’au début, il est toujours temps, suite à nos observations, de nous réajuster. Après tout, nous sommes continuellement en formation.

La grammaire


Dans ce cours, nous avons pu constater l’importance de la grammaire de la langue française à travers les siècles. Cette évolution permit de faciliter la compréhension de la langue écrite. Pour parvenir à cela, la grammaire a été uniformisée pour créer un code purement conventionnel. Cet important code est principalement enseigné à l’école. Au Québec, les méthodes d’enseignement de la grammaire ont varié énormément. Les programmes éducatifs, au cours des dernières décennies, mirent de l’avant, tour à tour, la grammaire normative et descriptive. À travers tout cela, la grammaire de base a été très vite oubliée.

De plus, nous avons appris les différentes composantes d’une grammaire de texte. Pour qu’un texte suscite de l’intérêt et qu’il soit compréhensible, l’auteur doit évidemment suivre des règles fondamentales. Que ce soit au niveau de la cohérence, de l’organisation graphique et de l’intégration des informations, il est important de respecter le code établi en matière d’écriture.

En somme, j’ai beaucoup appris de notions sur la grammaire à partir de l’historique et les composantes de la grammaire du texte. Ces nouvelles connaissances en ce domaine devront être grandement utiles pour la prochaine partie qui correspond à l’écriture.

vendredi 13 février 2009

13 février 2009: Les anglicismes


Dans ce cours, j’ai appris que nous devons, en tant que proches voisins des Américains, porter une attention particulière aux anglicismes qui pourraient s’introduire dans notre discours. Lorsque nous utilisons des mots ou expressions empruntés de l’anglais, nous risquons de tomber dans le registre de langue dit familier. Évidemment, cela peut être l’effet recherché, mais, à certains moments, cela n’est guère approprié aux circonstances. D’ailleurs, ceux-ci, divisés en cinq grandes catégories, peuvent, à plusieurs occasions, être remplacés facilement par des expressions françaises bien tournées.

samedi 7 février 2009

Les devoirs: pour ou contre


Dans le cadre de notre cinquième cours de communication orale et écrite, j’ai fait un tout nouvel apprentissage significatif. Ce jour-là, j’ai appris à utiliser les principes de la transcription phonétique. Selon les propos du professeur, cela aurait dû nous être enseigné il y a bien longtemps puisque ces principes sont très importants pour l’apprentissage de nouvelles langues. D’ailleurs, elle a su si bien me convaincre que je me suis beaucoup impliquée dans l’activité de transcription phonétique.
Dans ce cours, j’ai travaillé les compétences langagières suivantes et voici comment :
Mon défi de la semaine dernière était de travailler ma compétence linguistique, mais plus précisément je voulais éliminer les expressions familières de mon discours. Pour une fois, j’ai atteint mon but. Pour parvenir à cela, j’ai dû sélectionner les mots que j’employais, quitte à utiliser des mots plus simples pour expliquer mon idée. De plus, pour ne pas tomber dans le registre de langue dit familier, j’ai évité de faire des pauses lorsque je parlais.

Dans ce cours, j’ai travaillé la compétence professionnelle onze puisque je ne cesse d’apprendre. Cette fois-ci, j’ai appris les principes de la transcription phonétique, mais, à chaque cours de communication, nous acquérons de nouvelles connaissances qui nous permettront d’être des enseignants accomplis.